Les pionniers de la téléphonie mobile se retrouvent aujourd’hui à la
traine. Les fabricants historiques de téléphones comme Nokia, Motorola
et BlackBerry ont complètement raté le coche quand les smartphones sont
arrivés.
L'état de leurs finances est un bon indicateur: ces trois acteurs ont clôturé l'exercice 2013 dans le rouge.
La branche téléphones de Nokia, bientôt cédée à Microsoft, a essuyé une
perte de 780 millions d'euros (951,3 millions de francs). La même
activité chez Motorola, que Google a vendu au chinois Lenovo, a affiché
une perte de 1,029 milliard de dollars (914,6 millions de francs).
BlackBerry, dont le fonds Fairfax est le premier actionnaire, accumulait
une perte de 5,4 milliards de dollars fin novembre (trois premiers
trimestres de son exercice décalé). Le groupe a raté l'étape du tactile,
croyant au clavier physique même en voyant le succès de l'iPhone
d'Apple.
Nokia, lui, reste le deuxième vendeur mondial de mobiles derrière
Samsung avec 13,9% de part de marché en 2013, mais cette position repose
surtout sur ses téléphones classiques, car, dans les smartphones, il
n'est même pas présent dans le top 5.
Nokia a récemment lancé une gamme de mobiles, Nokia X, fonctionnant avec
Android, le système de Google concurrent de Windows Phone, la
plate-forme de Microsoft. Nokia veut ainsi cibler les clients souhaitant
un smartphone à moins de 150 euros. (avec AFP)
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